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dimanche 23 mars
3ème dimanche de Carême
année C
Eh bien non  !

           

 

“ Ils ne l’ont pas volé ”, “ le bon Dieu te punira ”…
 
Eh bien non ! Le Seigneur ne veut pas la mort du pécheur, mais veut qu’il se convertisse : “ je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs ” (Mt 9,13). Lorsqu’on est témoin de catastrophes, le Seigneur ne provoque nullement le mal qui nous afflige.
 
Au début, il confia la création à l’homme pour que librement celui-ci la fasse fructifier : “ Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici : cela était très bon ” (Gn 1,31).
Il y a aussi les désordres naturels et les accidents dont on ne trouve pas le responsable (comme la chute de la tour de Siloé) : alors l’homme accuse Dieu.
 
Eh bien non : “ aurais tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? ” (Gn 3,11). Dieu constate que le péché de l’homme, sa volonté de décider par lui-même ce qui est bon et ce qui est mauvais, l’a mis dans un conflit multiforme : conflit entre l’homme et la femme, conflit entre l’homme et la nature, conflit entre l’homme et l’homme (comme Pilate qui décida de faire le mal en massacrant les Galiléens). La Bible relate ces différentes oppositions qui traversent toute les époques de l’humanité, et cela jusqu’au jour où le Maître s’exposa sur la croix, dans une position d’esclave, pour que le mal dont souffre l’homme, l’antique serpent, soit crucifié avec Lui.
 
“ Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière ”, nous dit Jésus à deux reprises.
 
Eh bien non, ce n’est pas une punition divine, mais l’avertissement que notre vocation d’homme est de nous tourner vers Dieu avant qu’il ne soit trop tard. Nous sommes créés à l’image de Dieu pour être dans l’Amour avec Lui. En dehors de Lui ce sont les ténèbres.
C’est cet Amour qui a conduit le Christ, le seul qui n’était pas promis à la mort, à s’y soumettre pour que, solidaire de notre destin de pécheurs, il nous rende solidaires de lui dans sa résurrection pour vivre avec Lui.
C’est la patience divine : “ Ce figuier, … laisse-le encore cette année …. peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir ? ”
Et c’est la miséricorde divine :
“ Qui donc peut être sauvé ? ”… “ Pour l’homme, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible ” (Mt 19,26)  nous dit Jésus.
 
Il y a urgence : sortons de l’obscurantisme ambiant, laissons-nous nous réconcilier avec Dieu car Jésus offre sa lumière à chacun d’entre nous, il nous attend. 
 
Bernard Froux
diacre
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