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Célébrer le jour du Seigneur
église catholique
Saint-François de Molitor
44 rue Molitor 75016 Paris
01 46 51 37 54





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dimanche 15 juin
Solennité de la Sainte Trinité
année C
Pèlerins de l’espérance
Nous sommes « comme des étrangers de passage », lit-on dans la première lettre de saint Pierre (1P 2,11). Cela revient à dire que notre patrie est au ciel auprès du Père, où le Fils nous prépare une place (Jn 14,3). Dès lors, notre vie sur la terre se révèle un pèlerinage au cours duquel l’Esprit Saint nous conduit dans la vérité tout entière (Jn 16,13), à condition bien sûr, de le prendre pour maître. Mais cela ne doit pas nous empêcher d’entreprendre d’authentiques pèlerinages, comme nous l’avons fait avec un groupe de paroissiens durant le week-end de l’Ascension.
Avant de déambuler dans les basiliques majeures et passer les portes saintes, nous sommes allés nous ressourcer dans les gorges de l’Aniene, à l’est de la ville éternelle, sur les pas de saint Benoît. Avec un peu de recul, cette étape au Sacro Speco (sainte grotte), où naquit la vocation bénédictine, nous aura permis d’affronter les premières chaleurs, les ladri (voleurs) et autres péripéties romaines avec davantage de sérénité.
J’ai lu dans un guide que Benoît s’est réfugié à Subiaco pour fuir l’agitation romaine. Pour notre part, nous avons pris le chemin inverse. Charriés entre les manifestations, les familles venues célébrer leur jubilé et le départ du Giro (Tour d’Italie), certains, n’écoutant que leur courage, ont bravé l’aurore pour participer à la messe de Léon XIV, tandis que d’autres célébraient les saints mystères dans leur patrie de la terre, à Saint-Louis des Français.
A l’image de notre itinéraire sur la terre, les pèlerinages ont tendance à bousculer notre confort et nous rappeler l’objectif que nous nous sommes fixé. Seul l’amour nous permet d’affronter l’inconfort de notre condition pour parvenir au but. Aussi, je rends grâce à Dieu pour les témoignages de charité fraternelle qui ont rythmé notre séjour spirituel.
Et comme dirait ‘l’autre’ : « Ils sont fous ces Romains ! »
Père Stanislas Manuel
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